Pour ION, l'avenir sera aussi wallon

C’est au confluent de la Sambre et de la Meuse que se rencontrent Kristof Vanfleteren (CEO) et Pierre Gielen. Il y a trois jours à peine que Pierre, après 23 ans d’expérience chez Eckelmans, a rejoint l’équipe d'ION en tant que Business Unit Manager Wallonie. Du haut de la Citadelle qui surplombe Namur, le CEO et sa nouvelle recrue envisagent l’avenir d’ION. Une chose semble certaine : à leurs pieds, une multitude d’opportunités se déploient.
Le Business Unit namurois est un nouveau pas dans l’expansion du groupe. D’où vient le choix d’étendre vos activités à la Wallonie ?
Kristof : Il y a tout un marché à développer en Wallonie. Les acteurs locaux sont surtout actifs dans le résidentiel, tandis qu’ION a de l’expérience dans de tout autres catégories d’actifs : les résidences-services, la logis- tique, les logements sociaux, etc.
De quelle façon comptez-vous y déployer vos activités ?
Kristof : Nous sommes convaincus de l’importance d’un ancrage local solide. Chaque région a ses spécificités qui font qu’un développement n’est pas pareil d’une région à une autre. D’où l’importance de trouver quelqu’un de local avec des références, des relations et ayant aussi l’ADN ION. Cette per- sonne, nous l'avons trouvée en Pierre.
Pierre : Pour moi, c'est une bénédiction de pouvoir faire appel au back-office de Waregem tout en opérant depuis Namur. Waregem dispose d’une quantité inouïe de compétences. Ce serait dommage de ne pas en profiter.
ION se profile comme un promoteur immobilier innovant et neutre en CO2. Est- ce que la Wallonie est un marché propice à vos objectifs en matière de développement urbain, d’architecture et de durabilité ?

Pierre : Le gouvernement wallon souhaite créer quelque 350 000 logements supplémentaires d’ici 2040 afin de faire face à la croissance démographique, soit plus de 10 000 par an. Sans parler de sa politique "stop béton" et de son objectif de rénovation énergétique du parc immobilier. Nos objectifs s’inscrivent donc pleinement dans la logique de la région.
Quels sont vos principaux défis en Wallonie ?
Kristof : Le premier défi est d’offrir des logements de qualité à des prix abordables. Sur ce point, nous tendons la main aux responsables locaux et à d’autres partenaires. Avec une formule comme ION Residential Platform, nous espérons pouvoir investir dans ce type de logements locatifs.
Les infrastructures constituent un deuxième défi majeur. Petit à petit, en Flandre, les communes se rendent compte qu’elles n’ont ni les moyens ni le temps de développer elles-mêmes l’immobilier. C’est pourquoi il y a de plus en plus de partenariats public- privé. Je pense que nous pouvons, ici aussi, être un partenaire pour les autorités locales.
Pierre : Les parcs d’activités sont également en pleine expansion. Nous sommes donc confrontés à de nombreux défis, tant sur le marché de l’immobilier résidentiel que sur celui de l’immobilier économique. Une des premières choses qui m’a séduit chez ION, c’est cette capacité à construire et donner vie à des quartiers entiers, en mélangeant différentes fonctions, qu’il s’agisse de résidences-services, de quartiers résidentiels ou de bâtiments publics.
Quand je vois comment Paul Magnette et son équipe veulent donner un nouveau souffle à Charleroi avec leur vision stratégique du développement urbain, je sais que de nombreuses opportunités s’offrent à nous pour participer à la réalisation de ces ambitions politiques.