
La Manager RH Lies Van Biervliet traverse l’une des périodes les plus mouvementées de sa carrière chez ION. Découvrez ci-dessous comment elle gère la crise du coronavirus au sein de l’entreprise.
Marc Van Ranst
Le mercredi 11 mars, Marc Van Ranst nous ouvre les yeux pendant De Afspraak. Le risque de surcharge dans les hôpitaux et le principe de l’« aplatissement de la courbe » opèrent un changement d’attitude radical !
Un jour plus tard, le monde est sens dessus dessous. La COVID-19 éclipse l’agenda de la journée : Quelles mesures pouvons-nous prendre ? Comment allons-nous communiquer ? Quelles sont nos obligations ? …
Nous ne sommes pas les seuls à être secoués. Le jeudi après-midi, on murmure çà et là que la Belgique pourrait être confinée. Confinée !? Quelle que soit la signification de ce terme, la situation est grave.
Ne pas se serrer la main, garder ses distances, éternuer dans un mouchoir et rester chez soi quand on est malade s’imposent comme des évidences. Mais la situation va beaucoup plus loin. Du lundi 16 mars au 3 avril, les écoles vont fermer et le télétravail va devenir la règle. « Restez chez vous ! », dixit Maggie De Block.
Jusqu’au 3 avril, ouf ! Après, on ira tous au Tour des Flandres !?
Listes corona
Le vendredi 13, ION fait ses valises. Ordinateur portable, écran et dossiers sous le bras, en route pour le télétravail.
« Bon week-end, on se voit lundi ! » Ah, non....
Le Manager IT Ruben et son équipe préparent tout en un rien de temps. Il est soudainement possible de travailler et de se réunir à distance ! C’est dingue comme ce virus accélère certaines choses.
Au début, on se disait : « OK, 3 semaines de confinement, 3 semaines pour finir les listes TO DO qui traînent, pour réfléchir aux optimisations, pour... ». Notre Legal Team a même dressé une « liste corona ».
Un Waregem Business Park vide
Lundi 16 mars au matin.
Prendre un petit-déjeuner en vitesse, sauter dans la voiture, attendre aux feux rouges, déposer les enfants à l’école et hop, au boulot, vite... Non. Télétravail.
Notre bureau est vide, à l’exception du soleil qui y pénètre.
Et pendant que tout le monde télétravaille, notre direction analyse les chiffres.
Si les chantiers sont à l’arrêt, que les notaires reportent les actes et que les acheteurs potentiels attendent de voir l’évolution des choses, le calcul est vite fait.
Solidarité
Comme nous voulons survivre à la crise du coronavirus avec notre équipe, nous faisons le choix de la solidarité.
Le vendredi 20 mars, nos CEO Kristof, Rik et Davy transmettent une communication vidéo en direct à tous les collaborateurs.
Depuis la deuxième semaine du coronavirus, personne ne travaille encore à 100 %. Tous les collaborateurs, dont la direction, acceptent de faire des concessions.
Les mesures des pouvoirs publics jouent un rôle important. Les travailleurs reçoivent 70 % d’un salaire plafonné pour les jours de chômage temporaire, ainsi qu’un supplément de 5,63 euros par jour et le remboursement de l’eau, de l’électricité et du gaz. Les procédures de « force majeure » et de « motifs économiques » sont simplifiées au sein d’une seule procédure corona.
Les collaborateurs d’ION apprécient l’approche solidaire et la communication transparente.
CoronaChallenges
ION est notamment réputé pour l’esprit de groupe, la dynamique et les IONcafés du vendredi. Le coronavirus ne doit pas tout gâcher.
Outre les nombreux contacts (téléphoniques) au sein des équipes, un CoronaChallenge est également organisé toutes les semaines pour les collaborateurs d’ION : dans notre groupe WhatsApp d’ION, des photos d’activités sportives, de plats, de moments de détente, d’e-apéros, etc. sont publiées tous les jours.
Les suggestions pour les challenges suivants ne se font pas attendre ; l’état d’esprit et l’ambiance entre les collègues sont au beau fixe !
Des collaborateurs en bonne santé
Soulignons qu’aucun collaborateur n’a été testé positif à la COVID-19 jusqu’à présent. Outre cinq malades pendant la première semaine du coronavirus (sans test positif), tout le monde est sain et sauf.
Il serait intéressant de savoir qui est immunisé et qui ne l’est pas, afin d’avoir une idée des personnes qui peuvent éventuellement reprendre et de celles qui présentent (ou non) un risque de contamination.
Et maintenant ?
Notre plan de relance est prêt.
Notre bureau est suffisamment spacieux pour garder une distance de sécurité et nous pouvons garantir les mesures d’hygiène et de distanciation sociale.
Dès que les circonstances le permettront, ION sera prêt à remettre les bouchées doubles, plus fort que jamais !